lundi 27 juin 2011

Cast Away - Robert Zemeckis

Je viens de finir de le regarder, à l'instant...attendez, laissez-moi finir ce paquet de mouchoirs.
Voilà c'est bon, je n'ai plus la vue brouillée par mes larmes, je peux commencer.


Alors, ce soir j'ai regardé Cast Away, ou Seul au Monde, de Robert Zemeckis, avec Tom Hanks et Helen Hunt en acteurs principaux (même si Tom Hanks monopolise les 3/4 du film, faut pas oublier les autres acteurs!)

Je n'ai pas eu l'occasion de le voir très souvent, par contre je me souviens encore de la toute première fois que je l'ai vu. C'était un après midi, mon frère l'avait acheté avec son argent et je suis tombé dessus par hasard. Il m'a demandé si je connaissais ce film, j'ai répondu non, alors il l'a mit dans le lecteur DVD, puis ma sœur est arrivée et on a tous les trois regardé le film.

Depuis cette toute première fois, je n'ai jamais cessé d'aimer ce film et de pleurer comme vous tous à la noyade de Wilson.


Cast Away possède une particularité bien à lui, qui rend le film si présent. Il ne possède que trois ou quatre pistes musicales, que l'on entend surtout vers la fin du film. Le reste du temps on entend le flux et le reflux des vagues, le soufflement du vent, le bruit des noix de cocos tombant bruyamment au sol.
Le son de l'océan ne cesse de m'occuper l'esprit, il est si mystérieux, si intense, apaisant.
Quant à la musique, elle a beau ne durer que quelques minutes, lorsque l'on entend la première note, on se sent tout de suite emporté. Cela colle parfaitement avec l'océan et au sentiment de drame qui habite ce pauvre naufragée contraint d'abandonner son seul et unique ami (un ballon de volley!!), à l'impitoyable courant marin. 


Je m'attarde ensuite sur le jeu de l'acteur, Tom Hanks en l’occurrence, qui est absolument magistral. Sa première nuit sur l'île, l’intensité de sa joie et de sa fierté après avoir fait son premier feu, sa solitude la nuit et sa rencontre avec Wilson
Wilson...un personnage bien énigmatique, un ami imaginaire mais le jeu de l'acteur est si réel que la balle de volley cesse d'être une simple balle, et devient une personne. Je revois encore Tom Hanks pleurer sur son radeau en lambeau après que Wilson se soit éloigné loin de lui.


Ma scène préférée reste le moment où ils ont enfin quitté l'île et que Tom Hanks tourne la tête de Wilson vers la silhouette de l'île qui disparaît peu à peu dans un épais nuage gris. 

La fin du film reste indispensable, malgré un ou deux petits moments de longueur. On doit comprendre que Helen Hunt a dû se marier et qu'elle doit l'oublier...etc (Helen Hunt a toujours su bien jouer les rôles de névrosée), mais tout cela se rattrape bien vite par la toute fin, où Tom Hanks sourit au chemin qui s'étend vers le rien du tout jusqu'au Canada, puis rideau.



Cast Away est un super film, qui resteras dans ma mémoire sans l'ombre d'un doute. Je ne le regarde pas tout les ans, mais à chaque fois que je le vois, le sentiment reste le même qu'à la première fois.


Clem Burton

mercredi 22 juin 2011

Dôme, écrit par Stephen King, lu par ClemBurton

Mon dernier livre en date, c'est le premier roman de Dôme, écrit par Stephen King que j'admire vraiment beaucoup. Je viens de le finir, ce matin!


  • Tout d'abord un petit résumé :

    C'est dans une petite ville paumée d'Amérique, qu'une chose extraordinaire se produit soudainement, un beau matin. Une chose invisible "tombe" littéralement au dessus de la ville, coupant les routes en deux, les arbres et les pauvres gaillards et animaux qui se trouvaient juste en dessous à ce moment là. La ville entière est coupée du monde et, forcément, les gens bloqués à l'intérieur commencent à devenir DINGUE au fur et à mesure que le temps passe.

    Stephen King est vraiment un maître lorsqu'il s'agit de poser un personnage, de le décrire, d’avancer avec lui, de faire en sorte qu'il soit détesté ou adoré. Il est aussi très fort pour décrire une situation de crise ou d'angoisse.

    • Commençons par les personnages :
    Certains d'entre vous qui ont lu le livre diront que ce ne sont ni plus ni moins que des personnages vu et revu et rerevu... moi pas. Certes, le méchant est bien méchant, pourri de chez pourri, et le gentil n'a rien à se reprocher ou presque. Nous avons une droguée, un ex-militaire, un deuxième conseillé qui se prend pour un dictateur, des jeunes cons vraiment cons comme on peut en voir à chaque coin de rue et d'autres jeunes qui semblent restés dans la norme.
    Autour de tout cela nous avons les genres de personnages qui peuvent peupler un petit village paumé comme Chesters Mill's. Des paysans à cotés de leurs pompes, des idiots qui ne savent pas comment utiliser une brosse à dent, des racistes et autres personnages qui apportent au final une touche bien réelle à l'ambiance générale.

    Attention, âme sensible s'abstenir!
    Ce livre n'est pas à mettre entre toutes les mains. Des gros mots, des insultes, des sous-entendus, des situations dégueulasses et des descriptions bien crues et vraies sont au rendez-vous.
    Vous vous attendiez à quoi? Même une petite ville tranquille devient l'anti-chambre de l'enfer lorsqu'elle ne peut compter que sur elle même pour survivre.

    Ce qui me plait le plus dans ce premier roman de Dôme, non seulement c'est la situation dans laquelle se retrouvent plongée la ville et les personnages à l'intérieur (c'est le genre d'idée que je trouve simple, mais vraiment efficace!) mais aussi le style de l'auteur!
    Chaque personnage à son propre style de narration. Lorsqu'on voit agir tel ou tel personnage, la narration va se mettre dans sa peau en quelque sorte, et va nous sortir des mots que seul le personnage pourrait réellement dire. Ainsi, le lecteur que je suis, s'est aussitôt senti emporté par l'histoire.

    Ce premier roman de Dôme nous présente donc tous les personnages un à un, en mettant l'accent sur plusieurs d'entre eux, et fait démarrer l'histoire, à la fois en douceur et au triple galop.
    Le Dôme tombe, d'accord, mais pourquoi? Comment? Ces questions n'auront pas de réponse à la fin du premier roman. Cependant à aucun moment je me suis ennuyé. Le suspens est omniprésent, les meurtres et les sales coups bas aussi. J'ai lu chaque page en voulant toujours en découvrir plus sur chacun des personnages, ce qu'ils allaient faire ou ne pas faire.

    Alors allez-y, si ce n'est pas déjà fait. Achetez-le, lisez-le et appréciez-le comme un festin de fin d'année! C'est un livre efficace, poignant et remplit de vérité.

     J'ai hâte d'aller lire la suite!