lundi 11 juillet 2011

Dôme-roman2, écrit par Stephen King, lu par ClemBurton

Quoi...Quoi il est déjà si tard?! Il ne me restait que quelques chapitres à lire et j'avais fini. Je me demande si j'ai pas fait une nuit blanche...(baille).

J'étais vraiment impatient de finir le roman 2 de Dôme, écrit de la main de Stephen King. C'est chose faite!

Je vous ai parlé du roman 1, qui mettait en avant les personnages principaux, les faisait connaître, apprécier ou détester. Dans ce deuxième roman, nous les retrouvons tous frais et dispo, ou presque, je vous passe les détails croustillants. Mais les principaux sont tous là, nous les retrouvons où nous les avons tous laissés.
 Dale Barbara, l'ex militaire, Julia la directrice du journal local, Rusty le médecin pas vraiment médecin et les méchants, Big Jim le patron d'une concession de bagnoles d’occasions, également deuxième conseiller de la ville, son fils un peu taré, Junior et Carter, un jeune flic et ami de Junior, un parfait petit chien obéissant, un peu trop ambitieux.

J'ai littéralement dévoré ce deuxième et dernier roman. Qu'est ce que je peux en dire? C'est que c'est aussi passionnant que le premier! Les réponses à nos questions arrivent petit à petit, le climat de tension explose, mot pour mot. Si Stephen King est doué pour poser ses personnages, il est aussi très doué pour décrire des situations spectaculaires.

Je vais éviter le spoil, ce serait injuste pour ceux qui ne l'aurait pas terminé.
Rétrospectivement, il se passe moins de choses que dans le premier livre, mais je pense que c'est tout à fait normal et puis le peu qu'il s'y passe est d'une ampleur phénoménale.
Il y a en tout trois moment important de l'histoire : La prison (suite directe de la fin du premier roman, la journée des visiteurs(venez voir les petits poissons dans l'aquarium!!), et la fin.

Parlons un tout petit peu de la fin justement. Après avoir dépassé le chapitre traitant de la journée des visiteurs, je me suis douté d'une fin comme celle-ci, surtout après tous les discours sur la vie, son sens absurde, la comparaison entre l'homme et la fourmi évoqué dans le chapitre précédent.
Du point de vue de l'homme, une fourmi est un insecte insignifiant, qui ne pense pas, et pourtant elle fait sa petite vie exactement comme nous, alors vu de haut, vu de Dieu ou de n'importe qui qui se trouverait loin dans l'univers, la fourmi ce serait l'homme.
Du coup pas de réelle surprise, et j'ai trouvé cela très bien comme ça. La fin est ce qu'elle est, mystérieuse, avec une morale très juste sur notre existence.

Ce que j'ai apprécié le plus, c'est la petite note de l'auteur à la fin, expliquant comment il a écrit ce livre, les difficultés qu'il à éprouvé et sa phrase adressée directement au lecteur. Je sais, il ne me parle pas vraiment, ce mot ne m'est pas vraiment destiné, mais ça fait quand même son petit effet.

Dôme est un des rares livres que je n'hésiterais pas à relire plusieurs fois dans l'année, ce ne serait vraiment pas une surprise si Spielberg (qui a acheté les droits du livre), fasse un jour une mini-série sur le sujet. Je m'empresserais d'aller le regarder.

Dôme est un livre efficace, aux personnages attachants et réalistes, à l'histoire à la fois imaginaire et vraie. Comme moi vous vous laisserez prendre au jeu, et vous en redemanderez!

ClemBurton

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