lundi 4 juillet 2011

Le Seigneur des Anneaux - Les Deux Tours et Le Retour du Roi, by Peter Jackson

Ce lundi, je me suis réveillé assez tôt, contrairement à la mauvaise habitude que j'ai prise depuis plus de trois années maintenant. Pourtant je me suis couché vers 3h30 environ, pour une simple raison : j'ai regardé Les Deux Tours et le Retour du Roi à la suite.
Je pourrais ne regarder qu'un film par soir, mais à la fin du deux, je me dis toujours que la suite ne peut se faire attendre plus longtemps.

Encore une fois, inutile de parler de la beauté technique de l’œuvre, je ferai sûrement un compte rendu sur ce point dans une vidéo prochaine.


Commençons par les Deux Tours.
Nous voilà de retour, à suivre le voyage périlleux de Frodon et Sam, suivis par le perfide Gollum. Les tourments de Merry et Pippin, prisonniers des Uruk-Hai et des Orques de Saroumane. De la course effrénée du reste de la Communauté pour les sauver d'une mort certaine.
Une partie bien vite expédiée puisque Merry et Pippin réussissent à s'enfuir, Gandalf revient pour guider Aragorn, Gimli et Legolas jusqu'à Edoras pour y lutter contre les forces du mal qui s'étendent déjà à leurs pieds. Les Deux Tours est pour moi le parfait milieu de la trilogie. Ni trop ambitieux, ni trop faible. On ne s'y ennuie jamais et les scènes de batailles sont incroyables.


C'est également l'entrée en matière de plusieurs personnages principaux, comme Théoden et Eowyn, mes deux personnages préférés des Deux Tours.



La pauvre Eowyn, une belle jeune femme qui se fait de fausses idées à propos d'Aragorn et de ce qu'elle ressent pour lui, une femme charismatique joué par Miranda Otto.  



Théoden (Bernard Hill), le Roi, est pour moi le plus grand Roi du Troisième âge de la Terre du Milieu. Ce seigneur des hommes, qui combat le plus terrible des adversaires, voit sa gloire et son honneur tomber dans les flammes de l'industrie, son fils tué au combat, sa lignée brisée, il ne lui reste plus rien à perdre. La Bataille du Gouffre de Helm prouve sa détermination à en finir le plus honorablement possible, comme les grands Rois de jadis, et pourtant, Aragorn lui vole la vedette une fois la victoire acquise.


J'ai failli oublier un autre personnage que j'adore tout particulièrement : Grima, Langue de Serpent. Le serviteur de Saroumane, chargé d’espionner et de s'assurer que Théoden soit toujours sous l'emprise du sortilège de contrôle. Il fut chassé du Rohan une fois le sortilège tombé bien entendu. Admirablement joué par Brad Dourif. Son premier rôle était dans Vol au dessus d'un Nid de Coucou je crois, où il jouait un suicidaire dépressif. Tout est chez lui assez authentique pour que l'on puisse croire qu'il ait vraiment été Grima Langue de Serpent dans une autre vie, son regard, ses paroles, vraiment flippant.



Honte à moi, je n'ai même pas parlé de Gollum!! dans le 1, on ne fait que l’apercevoir par ci par là, restant toujours dans l'ombre. Mais il profite de la séparation de la Communauté pour tenter de récupérer son précieux. Finalement, vaincu, il va accepter d'être guide au service de maître Frodon.

 
Andy Serkis a prêté ses expressions faciales pour donner vie à cette créature malfaisante. Lui c'est le personnage préféré de ma sœur (Eloïse Eylau). Je la comprends, c'est un être complexe. Gentil mais complètement perverti par le pouvoir de l'Anneau.
Au moment où Sméagol triomphe de son coté maléfique, l'homme, incarné par Faramir et son désir de prouver sa valeur à son père, le torture brutalement jusqu'à faire revenir le Gollum resté tapis dans l'ombre.


Ce qui est vraiment admirable dans ce film, ce sont les dialogues. A la fois proche du livre et adapté pour le cinéma, cela reste du très haut niveau. Certains moments sont même poétiques (les vers chantonnés par Sylvebarbe lorsqu'il conduit les Hobbits jusqu'à la chambre des Ents)


La scène de fin est poignante, finissant sur le "Suivez-moi" machiavélique prononcé par Gollum qui met en place son plan pour récupérer son anneau et suivi par la musique du générique, dont les paroles ont été écrites par Fran Walsh, l'épouse de Peter Jackson, qui a également écrit le scénario.


Passons au Retour du Roi maintenant. Des trois films, c'est le plus long (4h20), mais aussi le plus complet et le plus réussi des trois (même si je garde quand même une grande place dans mon coeur pour la Communauté de l'Anneau). C'est le dernier de la trilogie, la fin d'une mythologie, d'un conte qui pour beaucoup est réel.

Je pleure à la fin, à chaque fois, non seulement parce que c'est triste, mais aussi parce que je me dis que je vais devoir quitter la Terre du Millieu moi aussi.

 
Comme Frodon,  je monte à bord du dernier bateau et je quitte les Havres Gris pour ne plus jamais y revenir. C'est pour cela que j’attends généralement un an avant de me refaire la trilogie, pour me laisser le temps d'oublier, cela rend l'immersion dans les films  plus enivrante.

Je n'ose pas vraiment parler du film en particulier, je m'excuse que mes arguments ne soient pas plus convaincants. Je ne veux pas en parler en des termes philosophiquement parlant, car le Seigneur des Anneaux est intemporel et s'attache à chaque spectateur d'une manière différente. Je ne serais pas arrogant si je disais que le Seigneur des Anneaux est sûrement le meilleur film que j'ai pu voir en 20 ans.

Mes papiers sur cette trilogie sont loin d'être bouclés, je vais les parfaire avec le temps grâce à des vidéos, des sujets détaillés sur les bonus en DVD et sur la musique de Howard Shore. Il y en a tellement à dire!


Je vous laisse avec une de mes citations favorites du Retour du Roi
"Le pâle rideau grisâtre se lèvera...et alors vous les verrez. Les rivages blancs, et au delà, les lointaines contrées verdoyantes sous un fugace lever de soleil". Gandalf à Merry, face à la mort imminente.



 ClemBurton

1 commentaire:

  1. J'ai lu tes deux articles sur le Seigneur des Anneaux : super!
    Je vais copier tes articles que je vais regrouper en un seul pour mettre dans whistles-cross.blogspot.com

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