La section des membres permet à des amateurs d'avoir un avis constructif et utile sur leurs écrits. Personnellement, je ne suis pas un professionnel, un membre de mon équipe seulement peut prétendre à ce titre.
Nous n'apportons aucune promesse de publication. Nous lisons tous les textes qui nous sont envoyés et apportons notre avis, mais seulement le meilleur seras publié dans la section des membres si l'auteur le veut bien.
Mais voilà, c'est simplement pour avoir le plaisir d'être affiché quelque part, vous n'en retirerez rien à part une satisfaction personnelle.
Alors que faut-il faire pour être publié dans ce cas? Dans notre monde moderne et en France qui plus est! Le pays le plus conservateur qui soit lorsqu'il s'agit de publication de roman.
Mon rôle n'est pas de vous tenir la main et de vous accompagner jusqu'à une maison d'édition qui acceptera de vous publier, seulement je peux vous apporter quelques conseils pour augmenter vos chances d'être lu par des pros. Ces conseils je les donnerais aux cas par cas, et les renverraient en messages privés.
Je vais par contre vous apporter quelques informations sur le monde de l'édition.
Pour commencer, il existe trois types de publication :
-les publications à comptes éditeurs, qui sont les plus difficiles à obtenir mais aussi les plus fiables.
-les publications à comptes d'auteurs, à prendre avec des pincettes.
-l’auto-publication, c'est vous le chef!
Les publications à compte éditeur :
Il existe des différences entre toutes les maisons d'éditions à compte éditeur, mais globalement elles se ressemblent assez.
Le compte éditeur, c'est lorsque vous avez envoyez votre manuscrit à une maison d'édition comme Gallimard ou Michel Lafon, et que cette dernière vous renvoie une jolie lettre, souvent négative (surtout celle de Gallimard à ce qu'il paraît).
En effet, les maisons d'éditions reçoivent tellement de manuscrits (environ 500 par jour), qu'elles se contentent de ne prendre que les meilleurs et être le meilleur n'est vraiment pas suffisant!
Mais par miracle, si la réponse est positive, alors on vous invite à signer un beau contrat qui stipule que c'est la maison d'édition qui prend en charge absolument tous les frais de publications (papier, couverture, marketing...etc), et ensuite si vous êtes chanceux, ce contrat pourra aussi stipuler que vous aurez le droit à environ 8% à 10% des bénéfices de vente et que vous serez probablement amené à réécrire pour eux par la suite...ça c'est si vous avez vraiment beaucoup de chance.
La plupart du temps, vous ne rencontrez ce genre d'édition que si vous avez une connaissance dans ce domaine, ou si vous êtes déjà quelqu'un de connu ou si vous avez remporté des prix (les prix en France sont soumis à la même règle, être riche ou être déjà "quelqu'un", souvenez vous de Michel Welbeck...), de plus si votre livre ne parle pas de politique ou de drame, vous n'aurez pratiquement aucune chance d'être retenu. Mais ne soyons pas défaitiste! Certain d'entre vous auront beaucoup de chance, il suffit d'être là au bon moment, il suffit d'être patient et persévérant! De ne jamais abandonner et d'essayer le plus grand nombre de maison d'éditions possible.
Ensuite le succès commercial du livre dépend de beaucoup de choses, de la chance principalement, mais aussi du Marketing, et là tout dépendra jusqu'où l'éditeur est prêt à payer pour vous voir réussir.
Les éditions à compte d'auteur:
Alors je vous préviens, attention, mais vraiment attention!! Je suis un peu sévère, mais c'est à juste titre. Combien de fois ai-je entendu un ami ou une amie pleurer sur son sort après avoir accepté un contrat à compte d'auteur...je ne les retiens même plus tellement il y en a.
Le principe est le même, envoyez votre manuscrit à ces maisons et l'une d'elles vous répondra très rapidement, plus rapidement qu'une maison d'édition comme Gallimard c'est certain. Mais la manière de publication n'est pas la même.
Un compte d'auteur, c'est lorsque la maison d'édition est prête à croire en vous, qu'elle est prête à payer, mais qu'elle n'a pas assez pour subvenir à tous les besoins. De fait, la plupart des maisons d'éditions qui propose le compte d'auteur sont des nouvelles entreprises, tout juste crées et qui souhaitent s'élever au même niveau que les grosses entreprises telles que Gallimard ou Michel Lafon. C'est très louable, et en effet certaines de ces maisons sont honnêtes et font en fonction de vos besoins à vous également, mais c'est en cela que vous aurez de la chance, en trouvant les quelques maisons d'édition à compte d'auteur honnêtes sur les centaines qui existent en France.
Mais vous pensez avoir trouver la bonne? Vous pensez que vous allez être enfin publié ?
3000 euros de frais d'adhésion, bien sûr tout est compris dedans ou presque. Il vous faudra repayer pour la couverture et pour un éventuel renouvellement si par bonheur votre livre se vend beaucoup.
Par contre, comme les maisons à compte éditeur, elles récupèrent plus d'argent que vous sur les bénéfices, ça ne change pas.
L'auto-publication :
Vous connaissez la chanson, c'est vous votre propre patron, vous votre propre éditeur. Seulement, c'est vous qui allez payer absolument tout et publier un livre coûte extrêmement cher.
Si vous êtes prêt, allez-y, parfois c'est même mieux que d'accepter un contrat à compte d'auteur, puisque là vous vous rendrez compte très vite que votre livre ne se vend pas. Pas besoin d'attendre d'avoir payé 4000 euros non remboursés et créer 1 500 exemplaires du livre pour le savoir.
Mais vous voulez un conseil? Soyez patient et envoyez votre livre aux comptes éditeurs, encore et encore et encore, il y a nettement plus de satisfaction à être publié en compte éditeur qu'en compte d'auteur ou en compte libre, car des professionnels ont eu confiance en vous, ils vous ont soutenu et vous ont aidé à vous perfectionner tout au long du processus de publication (chose que les comptes d'auteurs ne font pas). Et puis je pense qu'il vaux mieux être rembarré gentiment par Gallimard, que d'être faussement encouragé par un compte d'auteur qui pense aveuglément que tout le monde peut se nommer écrivain seulement parce qu'il a réussi à aligner trois mots à la suite.
Tout le monde ne peut pas être écrivain, mais le talent est récompensé un jour ou l'autre, il suffit d'être patient.
ClemBurton.