dimanche 13 novembre 2011

L'Amulette de Samarcande - Jonathan Stroud

Après une longue période de mutisme, je reviens vers vous, en ce moment décisif.


Que voici un livre remplit de rêves, d’imaginations et d'aventures !
L'Amulette de Samarcande fut un des tout premiers livres que j'ai lu dans mon enfance, en tout cas s'il n'est pas le premier, il a le mérite d'être celui qui m'as le plus marqué. L'avoir lu alité dans un lit d’hôpital n'y est sans doute pas pour rien.

La trilogie de Bartiméus, est une série de trois romans ( Naaa, c'est vrais?!), relatant l'histoire d'un Djinn nommé Bartiméus, et d'un jeune magicien appelé Nathaniel. 

Petit résumer :


Aujourd'hui, l'Angleterre est le centre névralgique de la magie et du monde, en plus d'être la première puissance impériale. Un pays fort mais pas à l'abris de la toute jeune rébellion, composée pour la plupart, d'adolescent qui sème la pagaille dans les rues de Londres. C'est dans ces conditions que l'orphelin Nathaniel est adopté par un magicien, qui deviendras son Maître, pour apprendre lui même la magie. Ce fut au cours de son apprentissage que Nathaniel fut publiquement humiliée, par un autre magicien, nommé Simon Lovelace. Depuis ce jours, Nathaniel ne vit que pour assouvir sa vengeance, apprenant tout les sortilèges, toutes les incantations tout en faisant de son mieux pour faire croire à tous qu'il n'est qu'un apprenti médiocre. Il en vient par invoquer un des plus puissant Djinn du monde des démons, Bartiméus ! Pour l'aider à dérober l'amulette de Samarcande à Simon Lovelace, et ainsi obtenir sa vengeance longtemps depuis préparée. 


Là où le récit est intriguant, c'est que le narrateur est le Djinn en question, Bartiméus. Lorsqu'il narre l'histoire, le texte est écrit à la première personne, donnant ainsi la possibilité au démon de nous amuser avec son extrême arrogance et sont humour décalé, et parfois très juste. Puis, lorsque le chapitre suivant passe à l'histoire de Nathaniel, le texte est écrit à la troisième personne, ce qui peut être assez déroutant au début. Mais une fois les premiers chapitres passés, ce n'est plus qu'un détail.

L'histoire est particulièrement prenante pour un livre jeunesse, et très bien ficelée. Alors certes, nous n'aurons que deux personnages principaux à nous mettre sous la dent, mais cela n'est pas bien grave étant donné qu'on ne lit le livre que pour écouter Bartiméus parler, cependant la façon dont toute l'histoire ce déroule est digne du film Inception, en plus enfantin cela dit.

L'univers réaliste mélangé avec la magie et une encyclopédie de notre monde presque intégralement réécrite pour y introduire les Djinn et les magiciens ne rend l'histoire que plus crédible et prenante.

Et là je me tape la tête contre un mur en me demandant pourquoi je n'ai pas autant d'imagination pour écrire un livre comme ça ?!!

J'ai déjà lu la suite depuis belles lurettes...je ferrais un compte rendu de la trilogie plus tard. En attendant, jeter vous sur ce premier tome les yeux fermés, parole de scout !

Clemburton

samedi 8 octobre 2011

Star Wars Trilogie - Georges Lucas

Il y a bien longtemps,
dans une galaxie lointaine, très lointaine...

Ah que de souvenirs!!! Je suis quelqu'un de très jeune, et pourtant les "vieux" Star Wars font partis de mes préférés de toute la saga.
Pourquoi? En seulement quelques mots : La trilogie originelle est emprunte d'une philosophie, d'un message profond, que ne possède pas la prélogie.

Ce coffret Bluray est absolument magnifique et contrairement aux DVDs, cette fois, les erreurs de couleurs et autres petites gaffes ont été réparées!! Voir ces trois films en HD avec un son impeccable était une véritable bénédiction.

l'Episode IV : Un nouvel Espoir, est peut être celui qui à le moins bien vieillit. Il y a quelques expressions qui sont typiquement de "l'ancien temps" et certains élément du scénario me laissent perplexe (cela m'a toujours paru étrange qu'un tout petit vaisseaux puisse détruire l'étoile noire!).
Cela n'empêche pas ce film d'être une vraie perle, tant par son jeu des acteurs, que par sa musique ou ses décors.
La musique dans Star Wars resteras une des plus belles BO que le cinéma ai jamais entendu ! Merci John Williams!

L'Episode V : L'Empire Contre-Attaque, est sans conteste mon préféré d'entre tous. Dark Vador est plus important, il y a l'apparition de Yoda, la bataille sur Hoth, la planète gelée ! Ce film possède tout pour plaire, en plus de la célèbre musique Impérial March et la révélation de Vador faite à Luke (j’imagine la surprise des gens qui l'ont vu la première fois au cinéma).
Dark Vador est le personnage que j'apprécie le plus dans Star Wars, particulièrement dans la trilogie originelle. Je ne l'ai jamais considéré comme le-gros-méchant-pas-beau-qui-tue-tout-le-monde, pour moi il était une victime depuis le départ, victime de Dark Sidious et, depuis la prélogie, victime de Yoda. Son histoire est des plus tragiques et triste de l'histoire du cinéma.

Quant au dernier volet de la trilogie, l'Episode VI : Le Retour du Jedi, je dirais que c'est simplement une continuité du V, du coup je n'ai absolument rien à reprocher à ce dernier film.... Je sais, je sais...j'ai lu que beaucoup d'entres vous détestent particulièrement les Ewoks, qu'ils pensent que c'est qu'un attrape gogo pour enfant de moins de 8 ans. Les puristes vont vite cracher également sur les modifications récentes du film, comme faire cligner les yeux des Ewoks ou faire dire NOOOOO à Dark Vador lorsque ce dernier jete Palpatine dans le vide.
Personnellement, je ne suis pas de ces gens là. Star Wars est suffisamment mythique pour ne pas ce laisser détruire par de simples petits détails comme ceux là.

Un dernier mot avant de vous quitter, si vous faite partit de cette nouvelle génération qui n'a regardé que la prélogie...honte à vous!

Clemburton

mardi 20 septembre 2011

How to Train Your Dragon - Chris Sanders/Dean Deblois

Une petite pause avec Star Wars, pour vous parler d'un film que j'ai beaucoup aimé.
Adapté d'un livre de Cressida Cowell, How To Train Your Dragon, apparaît en dessins animés dans les petits papiers du studio Dreamworks, pour notre plus grand plaisir!


Alors bon, je sais ce que vous allez me dire...Dreamworks c'est pas vraiment le meilleur de dessins animés du moment. C'est sûr qu'au milieu de Disney (Le Roi Lion) et Pixar (Wall-E), Dreamworks a du mal à sortir du lot, malgré un très hilarant Shrek.
Pour ma part j'ai détesté Madagascar et tout les autres petits films du studio passé inaperçus.
J'était donc très réticent au sujet de Dragon, ce qui fait que j'ai loupé sa sortie cinéma...je m'en suis mordu les doigts après avoir visionné une première fois le film!

How to Train Your Dragon a vraiment été une agréable surprise ! Il faut dire aussi qu'il est arrivé au bon moment. Les deux studios concurrents ne produisaient plus grand choses et c'était parfois de piètres qualités. Du coup, le film de Dreamworks a su s'imposer sans difficulté.

Le film est fait pour les enfants me direz vous? Je n'y est pas pensé une seule seconde. Alors, certes, les noms et lieux ont clairement été inventé pour donner de l'humour au film, après tout il faut bien faire rire les enfants, mais en ce qui concerne l'histoire et la morale, le film m'a paru nettement plus mature qu'un des nouveaux Disney.

Pour la petite histoire, c'est Harold, un jeune Viking qui cherche à capturer son premier dragon pour prouver sa valeur à son père qui ne crois plus en lui depuis longtemps. Lors d'une attaque il réussit à blesser le plus terrifiant et le plus rapide de tout les dragons : une Furie-Nocturne. Cependant, au lieu de le tuer et de rapporter son coeur à son père, Harold décide de laisser vivre le dragon, de l'étudier, d'en apprendre d'avantage sur son espèce. Il va vite se rendre compte que les dragons sont tout s'inverse des monstres sanguinaires que son peuple lui a décrit depuis sa naissance, ce qui va changer sa vie à tout jamais.

Je ne suis pas particulièrement fan de la nouvelle technologie en matière de dessins animés, j'aimais beaucoup les dessins fait à la main, comme dans Bambi! C'est une des choses que je regrette, mais je sais évoluer et vivre avec mon temps et Dragon est magnifique! Les paysages sont magnifiques et que dire des musiques...tout simple digne d'une compilation du Seigneur des Anneaux.

La bande originales de Dragon, composé par John Powell, fait partie de ses rares bandes sons dont je peut en écouter la moindre pistes, la moindre notes, sans jamais m'en lasser. C'est simple, j'ai acheté le cd, et je l'écoute en entier à chaque fois, car toutes les musiques sont parfaites et colle à l'ambiance général du film mieux qu'on ne saurait l'espérer.

Seul petit bémol, j'ai eu un tout petit peu de mal à m'habituer aux voix françaises. Déjà que je n'aime pas les acteurs qui doubles les voix des personnages en VO...mais on n'y pense plus au bout de deux minutes.

En conclusion, Dragon est un film que je ne saurais que trop vous conseiller, même si vous avez la trentaine!
Oubliez vos préjuger sur les dessins animés, car celui-ci ne s'y prête guère. Faite moi confiance, vous ne serrez pas déçus.

Clemburton

samedi 17 septembre 2011

Star Wars Prélogie - Georges Lucas


Ah le l'attendais avec impatience cette sortie BluRay du coffret intégral de Star Wars. C'est chose faite, je l'ai acheté et je peux déjà vous dire que je ne regrette rien.




Comme je suis un fan incontesté du format haute définition, inutile de vous dire à quel point l'image et le son est à tout les niveaux, supérieur aux versions DvDs de Star Wars. Cependant, cette fois ci je ne peux m'empêcher de me plaindre de certains détails. Par exemple, la piste en VF n'est pas en HD, premier mauvais point, puis ensuite dans La Menace Fantôme, et seulement dans celui-ci, j'ai eu l’impression que le sabre-laser de Dark Maul était orange lorsqu'il se battait sur Tatooine contre Qui-Gon Jin. Passons, ce ne sont que des détails bien vite oubliez lorsque l'on commence à rentrer dans le film.

Je vais m'attaquer à La Menace Fantôme, qui se déroule bien avant l'épisode IV et bien après le tournage de l'épisode VI...ne cherchez pas plus loin, la Prélogie est un prequel à la première trilogie (l'épisode IV portait simplement le nom de La Guerre des Etoiles à l'époque de sa sortie en salle).
La Menace Fantôme est celui qui me pose le plus de problèmes. Quand j'était gosse et que je l'ai vu pour la première fois, j'ai tout de suite adoré! La bataille contre les droïdes, la bataille spatiale, bref...que de la baston et des effets spéciaux! C'est bien là le problème, La Menace Fantôme ne propose pas un scénario à la hauteur de ce qui à été fait auparavant dans la Guerre des Etoiles. C'est simple, plus je le regarde, et plus j'ai l’impression de voir un film fait pour les enfants, avec des blagues à deux sous et des personnages types qui ne sont là que pour attirer un jeune publique...Es-ce un hasard lorsque l'on sait que les produits dérivés on rapportés plus d'argents à Georges Lucas que la sortie en salles de tous les Star Wars réunis? Pas sûr.

La Menace Fantôme n'en est pas pour autant dénué d’intérêt ! La course de PodRacer est palpitante, le double sabre-laser de DarkMaul est incroyable et le casting reste époustouflant. Liam Nesson est un acteur que j'ai toujours apprécié et qui possède de multiples talents, aussi bien pour jouer les mentors sages qu'un père fou de vengeance (Taken). Et puis c'est aussi là que j'ai découvert Natalie Portman.
Cette actrice, en plus d'être sublime, possède un talent fou. Elle sait s'approprier son personnage avec brio et reste toujours crédible. Malgré la pauvreté du scénario, le film se laisse regarder et apprécier à sa juste valeur. Une bonne mise en bouche aux deux volets qui suivront peu après.

L'Attaque des Clones, second film de la prélogie. Nous voilà projeté dix ans après La Menace Fantôme et la sénatrice Padmé Amidala se retrouve être la cible d'un mystérieux chasseur de prime. C'est l'occasion pour le jeune JediAnakin Skywalker, de retrouver l'ange de ses rêves et de la protéger coûte que coûte.
Le scénario est un cran au dessus du premier film, mais n'est en rien révolutionnaire. L'histoire est quand même nettement plus intéressante. Padmé et Anakin tissent leurs liens d'amour éternel pendant qu'Obi-Wan s'en sort tant bien que mal dans sa recherche du chasseur de prime, Jango Fett. Le film donne lieu à des combats bien palpitant et à des dialogues nettement plus recherchés que dans le premier film (adieu Jar-Jar Binks au passage).
Je noterais seulement que la présence de Christopher Lee est passé assez inaperçue, le film tournant d'avantage sur l'amour entre Padmé et Anakin, que sur l'enquête d'Obi-Wan. C'est regrettable, le Comte Dooku aurait pu devenir un ennemi encore plus charismatique que Dark Vador et Dark Sidious réunis. 
J'ai été très déçu de le voir mourir aussi vite dans le troisième et dernier films de la prélogie.
  
La Revanche des Sith est bel et bien le plus aboutit des trois derniers films. Le scénario n'omet aucuns détails, aucune frustration quant à savoir si une scène importante a été coupé injustement (j'avais eu cette impression pour l'attaque des clones). Et enfin, le plus important : l'arrivé tant attendu de Dark Vador !
Les vingts dernières minutes du films sont particulièrement poignantes. Plus Anakin bascule dans le côté obscur pour devenir Dark Vador, plus Padmé souffre et décède finalement à cause de toute cette tristesse qui l'a envahie. Et les musiques...vraiment, John Williams c'est surpassé ! Non content de nous donner un nouveau thème magnifique, c'est toute la BO qui est géniale! Chaque musiques et même les reprises des thèmes précédents sont correctement utilisés (La scène entre Yoda et Dark Sidious, mesurant leurs forces au lancés de plate-formes sous la musique Duel of the Fates, thème de Dark Maul dans le 1, puis aussi la réutilisation du thème entre Padmé et Anakin dans le 2)


Je dirais simplement que la réputation de Star Wars n'est plus à faire. Cette prélogie est surement la préféré de toute la nouvelle génération, tant elle pousse toujours plus loin dans les effets de styles. Hormis la Revanche des Siths, je reste passablement septique quant au bien fondé de cette prélogie. Je dis bien passablement, car le spectacle est bel et bien garanti!

Clemburton.

vendredi 2 septembre 2011

l'Echange - Clint Eastwood

Ce soir, je sors tout juste de ma "séance privée", je viens de regarder l'Echange, réalisé par Clint Eastwood, avec Angelina Jolie en vedette.



Avant de regarder ce film, je me suis dit : Oh non! Mais pourquoi, au Dieu pourquoi avoir choisi Angelina Jolie comme actrice?!! Clint mais pourquoi?!
Puis je me suis fais violence. Après tout, Clint Eastwood, en plus d'être un super acteur, a su nous présenter Grant Torino, qui est un film inoubliable. Je me suis dit que je pouvais lui faire confiance.

Je lance le film, j'écoute la musique, je regarde l'image et la technique des caméras absolument parfaite, puis je m'intéresse à Angelina Jolie. Elle a perdu son look de femme fatale, elle a des rides, ses lèvres sont moins pulpeuses. Je dois dire que c'est bluffant! Elle ressemble enfin à une maman. Quant à son jeu d'actrice...rien à y redire, c'est bien le premier film d'Angelina Jolie que j'ai pu regarder jusqu'au bout, la présence de Clint Eastwood en tant que réalisateur n'y est surement pas pour rien.

L'histoire du film est tirée d'une histoire vraie. Un enfant disparait mystérieusement, quelques mois plus tard la police de Los Angeles retrouve un enfant et prétend que c'est le fils de Madame Colins...ce n'est pas le cas, mais la police le soutient si fort que Christine Colins va accepter de garder cet enfant qui n'est pas le sien. Cependant elle va exiger que la police poursuive les recherches pour retrouver son vrais fils. Mais l'affaire prend une telle ampleur que Christine va être traitée de folle et sera enfermée dans un asile psychiatrique, d'un simple claquement de doigt. Tout cela pour éviter à la police d'admettre son erreur. Mais Chirstine n'est pas toute seule. Le révérend Briegleb (joué par John Malkovich), qui a toujours dénoncé les méthodes quelques peu douteuses de la police de Los Angeles, va se battre du coté de Chirstine Colins.

L'Echange possède plusieurs actes ou parties. La partie qui m'a donné le plus de frissons c'était lorsque Chirstine était enfermée dans l'asile de folles, où elle se rend compte que la plupart des femmes avec elles sont là uniquement parce qu’elles ont causé du tord à un ou plusieurs membres de la police. La police achète qui elle veut, c'est si simple de vous faire passer pour un fou, de retourner tout ce que vous avez pu dire ou faire et même ne pas faire, contre vous.

Mon autre scène préférée se trouve être celle de la pendaison. J'éloigne les détails pour ceux qui n'ont pas vu le film, mais entendre le condamné se mettre à chantonner "douce nuit", c'est vraiment flippant.

Clint Eastwood nous sert là un film comme on en fait rarement. Un film profond et humain, qui dénonce les atrocités commises tout aussi bien par un fou dangereux que par des hommes censés être digne de confiance, comme les membres de la brigade criminelle de Los Angeles. Au final, la police est là tout aussi coupable que le criminel lui même.
Mais au final, Christine Collins ne retrouveras jamais son enfant et le film, lui, se termine par la conviction d'une mère que son fils est encore en vie, quelque part.
ClemBurton

mercredi 31 août 2011

Le Roi Lion - Roger Allers, Rob Minkoff

Comment pouvais-je passer à côté sans même le remarquer?? Dites-moi comment c'est possible?!



Le Roi Lion! Magnifiquement produit par le studio de Walt Disney. La réédition en bluray était déjà sortie depuis une semaine et je ne le savais même pas ! Dès que j'ai remarqué mon erreur, j'ai sauté sur l'occasion de l'acheter.

Je ne m'éterniserais pas sur les détails techniques...c'est tout simplement bluffant! Le son et l'image remastérisés en HD, le tout sur une belle TV et le homecinéma qui va avec, autant vous dire que j'ai été transporté dès que le soleil c'est levé dans mon salon.

Le charme du Roi Lion, c'est qu'il se laisse regarder autant par les petits que par les grands. L'histoire est classique mais fonctionne du tonnerre, c'est surtout le charisme fou donné aux personnages qui rend ce film si attachant, sans parler des musiques. Scar est tout simplement grandiose. Ses airs de faiblards, sa mine dépouillée face à Mufasa, puis sa réplique lorsqu'il jette son propre frère dans le vide : "longue vie au roi".
Un des plus grands méchants de tous les disneys réunis, avec Claude Frolo dans le Bossu de notre Dame. Je sais pas, c'est peut être sa voix française qui donne autant de charisme à ce personnage, il faut dire que Jean Piat joue la voix des méchants à merveille. 
Ensuite il s'agit des musiques du film; à la fois la BO composée par Hans Zimer, et les chansons que l'on peut entendre tout le long du film (Elton Jhon derrière l'une d'elle, je vous laisse deviner laquelle). Elles résonnent tout bonnement tout au fond de votre estomac, les vibrations parcourent tout votre corps et reviennent ensuite frapper votre coeur de plein fouet.

Pour les plus petits, c'est évidement Timon et Pumba qui sont les plus appréciés. La voix française de Tom Hanks (Jean-Philippe Puymartin) donne indubitablement vie au petit suricate, quant à Pumba et bien, c'est Pumba, tout simplement. 


On peut reprocher à Disney de ne pas reconnaître d'avoir plagié sur le Roi Léo, mais on ne peut surement pas reprocher au Roi Lion d'être un pur chef-d'oeuvre.




Clem Burton

lundi 1 août 2011

Sherlock Holmes - Guy Ritchie

Ce soir j'ai regardé Due Date, ou Date Limite, avec Robert Downey Junior, acteur à succès qui a notamment joué dans Iron Man ou dans Zodiak. Aujourd'hui je vous parle d'un autre de ces succès : Sherlock Holmes.



Réalisé par Guy Ritchie et partageant la vedette avec Jude Law, la nouvelle version de Sherlock Holmes parait sur les écrans en 2010, pour le plaisir des fans, ou pas.

En effet je me souviens que le style propre à Robert Downey Jr, déplaisait au fan de la première heure qui ne voyait pas du tout Sherlock Holmes de cette manière, mais enfin que voulez vous. Le film ne reflète que la vision du réalisateur, ce n'est que la version d'une histoire conté par Guy Ritchie à sa manière, et personne ne peux contester cela.

Pour ma part je n'étais pas du tout critique sur ce coup là, je n'avais jamais lu une seule de ces histoires écrites par Sir Arthur Conan Doyle, de cet auteur je n'ai lu que le Monde Perdu il me semble, je n'en suis pas certain. Quoi qu'il en soit je découvrais l'univers de Sherlock même si j'en avait beaucoup entendu parler autour de moi (je me souviens surtout de son affaire avec un loup-garrou).

Le personnage de Sherlock Holmes est vraiment incroyable, pour tout dire c'est un peu mon idole! Calculateur, distant, ingénieux et malin, le genre de personne que l'on remarque dès que ce dernier ouvre la bouche. Son esprit de déduction logique fait mouche à chaque fois, pour le plus grand déplaisir de Watson, son fidèle associé et également médecin. Car Holmes utilise sont don à la fois pour résoudre ses enquêtes et pour pourrir la vie sociale de son ami. De fait, Holmes est quelqu'un de dépressif, seul et amer, en proie au désespoir. Personne n'arrive à le comprendre réellement, sauf cette charmante femme Irene Adler, incarné dans le film par Rachel McAdams.

Jude Law, dans le rôle de Watson, a subit aussi beaucoup de critique...et oui il n'est pas bedonnant! Ce n'est pas l'image du bon gros gentil Watson dont nous a gavé la télé durant je ne sais combien d'année. Jude Law je l'ai vu pour la première fois dans Stalingrad, un rôle totalement évincé par la prestation du soldat allemand interprété par Ed Harris. Il s'était amélioré dans Les Sentiers de la Perdition, puis avec Sherlock Holmes il semble avoir trouvé sa place de second rôle. Bonne prestation, personnage attachant, c'est le meilleur ami de Sherlock Holmes et pourtant son caractère est totalement différent, à l'opposé de Sherlock.
Les gens choisissent le dictons qu'ils aiment le plus, soit les différences nous rapprochent, soit ce sont nos ressemblances, à vous de voir.

Le film en lui même est dans l'ère du temps je dirais. Effet spéciaux incroyables, scènes impossibles mais on les montres quand même et un contraste et une couleur choisie pour vous faire rappeler l’Angleterre d'autrefois, un bouge sale et pluvieux. Le scénario est un tantinet longuet, avec une répétition, ceux qui ont vu le film me comprendrons. Mais le plus mauvais point est attribué à l'enquête, elle n'est pas si passionnante que ça et la prestation des acteurs nous la fait parfois oublier totalement! Puis, que dire du méchant...aucun charisme! Je n'ai absolument rien ressentit en regardant Mark Strong joué dans la peau de Lord Blackwood. Déjà, il n'a jamais été un très bon acteur pour moi, sa prestation dans Kick Ass parle d'elle même...

Cependant le film conserve une bonne ambiance, mêlé d'une franche rigolade et on ne se lasse jamais des situations loufoques dans laquelle se retrouve Sherlock Holmes. Un film à regarder en famille. Pour ma part j'attend surtout la suite, car à mon avis le premier film n'a été fait que dans le but de savoir si le public serait séduit, c'est la mode en ce moment de faire ça. Quand le public est séduit on fait la suite (prenez l'exemple des Spiders-Man ou encore des Pirates des Caraïbes), mais parfois ça tourne au désastre et le projet de trilogie tombe à l'eau (comme c'est surement le cas avec le très catastrophique The Last Airbender de M. Night. Shyamalan, dont j'ai adoré l'histoire en dessin animé, mais pas l'adaptation au cinéma...je vous en parlerais plus en détail plus tard).

Sherlock Holmes a donc bien fonctionné, et j'ai hâte de voir le deuxième film, dont les bandes annonces sont déjà disponible partout sur la toile.

ClemBurton.

jeudi 14 juillet 2011

La publication

Avant de commencer à ouvrir la section des membres, je tenais à écrire ce petit papier pour mettre les choses au clair.

La section des membres permet à des amateurs d'avoir un avis constructif et utile sur leurs écrits. Personnellement, je ne suis pas un professionnel, un membre de mon équipe seulement peut prétendre à ce titre.
Nous n'apportons aucune promesse de publication. Nous lisons tous les textes qui nous sont envoyés et apportons notre avis, mais seulement le meilleur seras publié dans la section des membres si l'auteur le veut bien.

Mais voilà, c'est simplement pour avoir le plaisir d'être affiché quelque part, vous n'en retirerez rien à part une satisfaction personnelle.

Alors que faut-il faire pour être publié dans ce cas? Dans notre monde moderne et en France qui plus est! Le pays le plus conservateur qui soit lorsqu'il s'agit de publication de roman.

Mon rôle n'est pas de vous tenir la main et de vous accompagner jusqu'à une maison d'édition qui acceptera de vous publier, seulement je peux vous apporter quelques conseils pour augmenter vos chances d'être lu par des pros. Ces conseils je les donnerais aux cas par cas, et les renverraient en messages privés.

Je vais par contre vous apporter quelques informations sur le monde de l'édition.

Pour commencer, il existe trois types de publication :
-les publications à comptes éditeurs, qui sont les plus difficiles à obtenir mais aussi les plus fiables.
-les publications à comptes d'auteurs, à prendre avec des pincettes.
-l’auto-publication, c'est vous le chef!

Les publications à compte éditeur :

Il existe des différences entre toutes les maisons d'éditions à compte éditeur, mais globalement elles se ressemblent assez.
Le compte éditeur, c'est lorsque vous avez envoyez votre manuscrit à une maison d'édition comme Gallimard ou Michel Lafon, et que cette dernière vous renvoie une jolie lettre, souvent négative (surtout celle de Gallimard à ce qu'il paraît).
En effet, les maisons d'éditions reçoivent tellement de manuscrits (environ 500 par jour), qu'elles se contentent de ne prendre que les meilleurs et être le meilleur n'est vraiment pas suffisant!
Mais par miracle, si la réponse est positive, alors on vous invite à signer un beau contrat qui stipule que c'est la maison d'édition qui prend en charge absolument tous les frais de publications (papier, couverture, marketing...etc), et ensuite si vous êtes chanceux, ce contrat pourra aussi stipuler que vous aurez le droit à environ 8% à 10% des bénéfices de vente et que vous serez probablement amené à réécrire pour eux par la suite...ça c'est si vous avez vraiment beaucoup de chance.

La plupart du temps, vous ne rencontrez ce genre d'édition que si vous avez une connaissance dans ce domaine, ou si vous êtes déjà quelqu'un de connu ou si vous avez remporté des prix (les prix en France sont soumis à la même règle, être riche ou être déjà "quelqu'un", souvenez vous de Michel Welbeck...), de plus si votre livre ne parle pas de politique ou de drame, vous n'aurez pratiquement aucune chance d'être retenu. Mais ne soyons pas défaitiste! Certain d'entre vous auront beaucoup de chance, il suffit d'être là au bon moment, il suffit d'être patient et persévérant! De ne jamais abandonner et d'essayer le plus grand nombre de maison d'éditions possible.
Ensuite le succès commercial du livre dépend de beaucoup de choses, de la chance principalement, mais aussi du Marketing, et là tout dépendra jusqu'où l'éditeur est prêt à payer pour vous voir réussir.


Les éditions à compte d'auteur:

Alors je vous préviens, attention, mais vraiment attention!! Je suis un peu sévère, mais c'est à juste titre. Combien de fois ai-je entendu un ami ou une amie pleurer sur son sort après avoir accepté un contrat à compte d'auteur...je ne les retiens même plus tellement il y en a.
Le principe est le même, envoyez votre manuscrit à ces maisons et l'une d'elles vous répondra très rapidement, plus rapidement qu'une maison d'édition comme Gallimard c'est certain. Mais la manière de publication n'est pas la même.
Un compte d'auteur, c'est lorsque la maison d'édition est prête à croire en vous, qu'elle est prête à payer, mais qu'elle n'a pas assez pour subvenir à tous les besoins. De fait, la plupart des maisons d'éditions qui propose le compte d'auteur sont des nouvelles entreprises, tout juste crées et qui souhaitent s'élever au même niveau que les grosses entreprises telles que Gallimard ou Michel Lafon. C'est très louable, et en effet certaines de ces maisons sont honnêtes et font en fonction de vos besoins à vous également, mais c'est en cela que vous aurez de la chance, en trouvant les quelques maisons d'édition à compte d'auteur honnêtes sur les centaines qui existent en France.

Mais vous pensez avoir trouver la bonne? Vous pensez que vous allez être enfin publié ?
3000 euros de frais d'adhésion, bien sûr tout est compris dedans ou presque. Il vous faudra repayer pour la couverture et pour un éventuel renouvellement si par bonheur votre livre se vend beaucoup.
Par contre, comme les maisons à compte éditeur, elles récupèrent plus d'argent que vous sur les bénéfices, ça ne change pas.


L'auto-publication :

Vous connaissez la chanson, c'est vous votre propre patron, vous votre propre éditeur. Seulement, c'est vous qui allez payer absolument tout et publier un livre coûte extrêmement cher.
Si vous êtes prêt, allez-y, parfois c'est même mieux que d'accepter un contrat à compte d'auteur, puisque là vous vous rendrez compte très vite que votre livre ne se vend pas. Pas besoin d'attendre d'avoir payé 4000 euros non remboursés et créer 1 500 exemplaires du livre pour le savoir.

Mais vous voulez un conseil? Soyez patient et envoyez votre livre aux comptes éditeurs, encore et encore et encore, il y a nettement plus de satisfaction à être publié en compte éditeur qu'en compte d'auteur ou en compte libre, car des professionnels ont eu confiance en vous, ils vous ont soutenu et vous ont aidé à vous perfectionner tout au long du processus de publication (chose que les comptes d'auteurs ne font pas). Et puis je pense qu'il vaux mieux être rembarré gentiment par Gallimard, que d'être faussement encouragé par un compte d'auteur qui pense aveuglément que tout le monde peut se nommer écrivain seulement parce qu'il a réussi à aligner trois mots à la suite.

Tout le monde ne peut pas être écrivain, mais le talent est récompensé un jour ou l'autre, il suffit d'être patient.

ClemBurton.

Whistles Cross - by Eloïse

Après maintes délibérations, après avoir mangé six paquets de chips,  descendu quatre canettes de CocaCola et après avoir lu et relu les cinq manuscrits (ou tapuscrits de nos jours), notre décision est prise.

Quand il s'agit des écrits des membres, notre équipe est très soucieuse du détail et cherche à trouver la meilleure histoire parmi la grande pile qui s'élève maintenant jusqu'aux genoux.
Le site est peut être neuf, mais pas les manuscrits des membres, que ce soit des amis, de la famille ou tout simplement d'une connaissance venu quémander un avis objectif.

L'équipe à décidé de rendre hommage à une de nos amies blogueuses , qui nous a soutenu tout au long de la création de ce site. J'ouvre la section des membres avec un de ses nombreux écrits que nous avons sélectionnés avec soin.

J'ai le plaisir de vous présentez : Whistles Cross!

Whistles Cross est un livre de fantaisie à tendance steampunk non publié, protégé par la Société des Gens de Lettres.

Résumé :
Nidoit, créature des mondes souterrains décide de braver l'interdit et part sur le monde des Hommes en quête de réponses. Très vite, il fait la connaissance d’un humain qui a récemment vu son frère disparaître de manière mystérieuse. Avec son aide, Nidoit espère bien faire ouvrir les yeux de ses concitoyens du Bas et retrouver le frère de son nouvel ami, mais le gouvernement du Bas les intercepte avant qu’ils n’aient eu le temps de faire quoi que ce soit.
Durant leur captivité, des réponses plus qu'inattendues leur sont apportées par une jeune résidente des cités du ciel, traitresse à son peuple.
S'ensuit complots, trahisons et quête des armes de la célèbre Uleidia cachées aux yeux de tous depuis des millénaires...

(C'est à la demande de l'auteur que nous n'avons publié que le résumé de son livre)
Whistles Cross est un livre à l'univers complexe et bien imaginé. Deux mondes totalement différent qui se retrouvent mélangé soudainement. Les personnages ne cesse de nous surprendre, on ne s'attend jamais à ce qu'ils fassent ce que l'on avait imaginé.
Nous souhaitons toutes les meilleures chances du monde à l'auteur et surtout bonne continuation. Nous avons lu Wistles Cross avec un très grand intérêt.

ClemBurton

lundi 11 juillet 2011

Dôme-roman2, écrit par Stephen King, lu par ClemBurton

Quoi...Quoi il est déjà si tard?! Il ne me restait que quelques chapitres à lire et j'avais fini. Je me demande si j'ai pas fait une nuit blanche...(baille).

J'étais vraiment impatient de finir le roman 2 de Dôme, écrit de la main de Stephen King. C'est chose faite!

Je vous ai parlé du roman 1, qui mettait en avant les personnages principaux, les faisait connaître, apprécier ou détester. Dans ce deuxième roman, nous les retrouvons tous frais et dispo, ou presque, je vous passe les détails croustillants. Mais les principaux sont tous là, nous les retrouvons où nous les avons tous laissés.
 Dale Barbara, l'ex militaire, Julia la directrice du journal local, Rusty le médecin pas vraiment médecin et les méchants, Big Jim le patron d'une concession de bagnoles d’occasions, également deuxième conseiller de la ville, son fils un peu taré, Junior et Carter, un jeune flic et ami de Junior, un parfait petit chien obéissant, un peu trop ambitieux.

J'ai littéralement dévoré ce deuxième et dernier roman. Qu'est ce que je peux en dire? C'est que c'est aussi passionnant que le premier! Les réponses à nos questions arrivent petit à petit, le climat de tension explose, mot pour mot. Si Stephen King est doué pour poser ses personnages, il est aussi très doué pour décrire des situations spectaculaires.

Je vais éviter le spoil, ce serait injuste pour ceux qui ne l'aurait pas terminé.
Rétrospectivement, il se passe moins de choses que dans le premier livre, mais je pense que c'est tout à fait normal et puis le peu qu'il s'y passe est d'une ampleur phénoménale.
Il y a en tout trois moment important de l'histoire : La prison (suite directe de la fin du premier roman, la journée des visiteurs(venez voir les petits poissons dans l'aquarium!!), et la fin.

Parlons un tout petit peu de la fin justement. Après avoir dépassé le chapitre traitant de la journée des visiteurs, je me suis douté d'une fin comme celle-ci, surtout après tous les discours sur la vie, son sens absurde, la comparaison entre l'homme et la fourmi évoqué dans le chapitre précédent.
Du point de vue de l'homme, une fourmi est un insecte insignifiant, qui ne pense pas, et pourtant elle fait sa petite vie exactement comme nous, alors vu de haut, vu de Dieu ou de n'importe qui qui se trouverait loin dans l'univers, la fourmi ce serait l'homme.
Du coup pas de réelle surprise, et j'ai trouvé cela très bien comme ça. La fin est ce qu'elle est, mystérieuse, avec une morale très juste sur notre existence.

Ce que j'ai apprécié le plus, c'est la petite note de l'auteur à la fin, expliquant comment il a écrit ce livre, les difficultés qu'il à éprouvé et sa phrase adressée directement au lecteur. Je sais, il ne me parle pas vraiment, ce mot ne m'est pas vraiment destiné, mais ça fait quand même son petit effet.

Dôme est un des rares livres que je n'hésiterais pas à relire plusieurs fois dans l'année, ce ne serait vraiment pas une surprise si Spielberg (qui a acheté les droits du livre), fasse un jour une mini-série sur le sujet. Je m'empresserais d'aller le regarder.

Dôme est un livre efficace, aux personnages attachants et réalistes, à l'histoire à la fois imaginaire et vraie. Comme moi vous vous laisserez prendre au jeu, et vous en redemanderez!

ClemBurton

lundi 4 juillet 2011

Le Seigneur des Anneaux - Les Deux Tours et Le Retour du Roi, by Peter Jackson

Ce lundi, je me suis réveillé assez tôt, contrairement à la mauvaise habitude que j'ai prise depuis plus de trois années maintenant. Pourtant je me suis couché vers 3h30 environ, pour une simple raison : j'ai regardé Les Deux Tours et le Retour du Roi à la suite.
Je pourrais ne regarder qu'un film par soir, mais à la fin du deux, je me dis toujours que la suite ne peut se faire attendre plus longtemps.

Encore une fois, inutile de parler de la beauté technique de l’œuvre, je ferai sûrement un compte rendu sur ce point dans une vidéo prochaine.


Commençons par les Deux Tours.
Nous voilà de retour, à suivre le voyage périlleux de Frodon et Sam, suivis par le perfide Gollum. Les tourments de Merry et Pippin, prisonniers des Uruk-Hai et des Orques de Saroumane. De la course effrénée du reste de la Communauté pour les sauver d'une mort certaine.
Une partie bien vite expédiée puisque Merry et Pippin réussissent à s'enfuir, Gandalf revient pour guider Aragorn, Gimli et Legolas jusqu'à Edoras pour y lutter contre les forces du mal qui s'étendent déjà à leurs pieds. Les Deux Tours est pour moi le parfait milieu de la trilogie. Ni trop ambitieux, ni trop faible. On ne s'y ennuie jamais et les scènes de batailles sont incroyables.


C'est également l'entrée en matière de plusieurs personnages principaux, comme Théoden et Eowyn, mes deux personnages préférés des Deux Tours.



La pauvre Eowyn, une belle jeune femme qui se fait de fausses idées à propos d'Aragorn et de ce qu'elle ressent pour lui, une femme charismatique joué par Miranda Otto.  



Théoden (Bernard Hill), le Roi, est pour moi le plus grand Roi du Troisième âge de la Terre du Milieu. Ce seigneur des hommes, qui combat le plus terrible des adversaires, voit sa gloire et son honneur tomber dans les flammes de l'industrie, son fils tué au combat, sa lignée brisée, il ne lui reste plus rien à perdre. La Bataille du Gouffre de Helm prouve sa détermination à en finir le plus honorablement possible, comme les grands Rois de jadis, et pourtant, Aragorn lui vole la vedette une fois la victoire acquise.


J'ai failli oublier un autre personnage que j'adore tout particulièrement : Grima, Langue de Serpent. Le serviteur de Saroumane, chargé d’espionner et de s'assurer que Théoden soit toujours sous l'emprise du sortilège de contrôle. Il fut chassé du Rohan une fois le sortilège tombé bien entendu. Admirablement joué par Brad Dourif. Son premier rôle était dans Vol au dessus d'un Nid de Coucou je crois, où il jouait un suicidaire dépressif. Tout est chez lui assez authentique pour que l'on puisse croire qu'il ait vraiment été Grima Langue de Serpent dans une autre vie, son regard, ses paroles, vraiment flippant.



Honte à moi, je n'ai même pas parlé de Gollum!! dans le 1, on ne fait que l’apercevoir par ci par là, restant toujours dans l'ombre. Mais il profite de la séparation de la Communauté pour tenter de récupérer son précieux. Finalement, vaincu, il va accepter d'être guide au service de maître Frodon.

 
Andy Serkis a prêté ses expressions faciales pour donner vie à cette créature malfaisante. Lui c'est le personnage préféré de ma sœur (Eloïse Eylau). Je la comprends, c'est un être complexe. Gentil mais complètement perverti par le pouvoir de l'Anneau.
Au moment où Sméagol triomphe de son coté maléfique, l'homme, incarné par Faramir et son désir de prouver sa valeur à son père, le torture brutalement jusqu'à faire revenir le Gollum resté tapis dans l'ombre.


Ce qui est vraiment admirable dans ce film, ce sont les dialogues. A la fois proche du livre et adapté pour le cinéma, cela reste du très haut niveau. Certains moments sont même poétiques (les vers chantonnés par Sylvebarbe lorsqu'il conduit les Hobbits jusqu'à la chambre des Ents)


La scène de fin est poignante, finissant sur le "Suivez-moi" machiavélique prononcé par Gollum qui met en place son plan pour récupérer son anneau et suivi par la musique du générique, dont les paroles ont été écrites par Fran Walsh, l'épouse de Peter Jackson, qui a également écrit le scénario.


Passons au Retour du Roi maintenant. Des trois films, c'est le plus long (4h20), mais aussi le plus complet et le plus réussi des trois (même si je garde quand même une grande place dans mon coeur pour la Communauté de l'Anneau). C'est le dernier de la trilogie, la fin d'une mythologie, d'un conte qui pour beaucoup est réel.

Je pleure à la fin, à chaque fois, non seulement parce que c'est triste, mais aussi parce que je me dis que je vais devoir quitter la Terre du Millieu moi aussi.

 
Comme Frodon,  je monte à bord du dernier bateau et je quitte les Havres Gris pour ne plus jamais y revenir. C'est pour cela que j’attends généralement un an avant de me refaire la trilogie, pour me laisser le temps d'oublier, cela rend l'immersion dans les films  plus enivrante.

Je n'ose pas vraiment parler du film en particulier, je m'excuse que mes arguments ne soient pas plus convaincants. Je ne veux pas en parler en des termes philosophiquement parlant, car le Seigneur des Anneaux est intemporel et s'attache à chaque spectateur d'une manière différente. Je ne serais pas arrogant si je disais que le Seigneur des Anneaux est sûrement le meilleur film que j'ai pu voir en 20 ans.

Mes papiers sur cette trilogie sont loin d'être bouclés, je vais les parfaire avec le temps grâce à des vidéos, des sujets détaillés sur les bonus en DVD et sur la musique de Howard Shore. Il y en a tellement à dire!


Je vous laisse avec une de mes citations favorites du Retour du Roi
"Le pâle rideau grisâtre se lèvera...et alors vous les verrez. Les rivages blancs, et au delà, les lointaines contrées verdoyantes sous un fugace lever de soleil". Gandalf à Merry, face à la mort imminente.



 ClemBurton

dimanche 3 juillet 2011

Le Seigneurs des Anneaux - La Communauté de l'Anneau, by Peter Jackson

Je me suis levé ce matin, avec une énorme boule de bonheur dans le cœur, des souvenirs plein la tête et un sentiment d'ivresse et de joie que rien au monde ne saurait altérer. C'est ce que je ressens après avoir regardé le Seigneur des Anneaux.



Mais attention, je ne parle pas de la version cinéma (bhouuuu!!!), mais bien de la version longue et en Blu-Ray (cris d'hystérique).
Il est inutile de s’étaler trop longtemps sur la perfection technique qu'offre le support Blu-Ray, je laisse le soin aux nombreux sites de tests de Blu-Ray mis à votre disposition sur Google.
Cependant, je ne résiste pas à vous dire que, bien que j'ai déjà vu la Communauté de l'Anneau plus d'une vingtaine de fois, je l'ai redécouvert grâce au Blu-Ray.



L'image, le son, tout y est absolument parfait; des détails à peine soupçonnés sont maintenant clairement visibles (mention spéciale à l'apparition du Balrog dans la Moria et à la fin du film, où l'on voit Frodon tenir l'Anneau dans sa main, avant qu'il ne décide de partir seul. A ce moment là, on entend le vent souffler et l'eau de la rivière clapoter légèrement, un peu comme dans Cast Away, vraiment sublime!)


J'ai vu la Communauté de l'Anneau pour la première fois en K7...oui à l'époque je n'avais pas encore le DVD. Je me suis vite rattrapé en achetant la version longue du film.
Soyons clair, la version longue est indispensable au bon déroulement de l'histoire et de l'intrigue, ainsi qu'à sa compréhension. J'ai même vu certaines personnes changer clairement d'avis sur le film après avoir vu la version longue (si vous n'avez pas aimé la version cinéma, vous aimerez à coup sûr la version longue).

Le film "La Communauté de l'Anneau" est parfait sous tout rapport. L’enchaînement des scènes, la musique, le jeu des acteurs. C'est simple je ne trouve rien à y redire! Même Orlando Blom, joue très bien pour son premier rôle au cinéma.


Celui que j'apprécie le plus dans la Communauté de l'Anneau, c'est Sean Bean dans le rôle de Boromir. Un personnage à la fois méchant et gentil, protecteur envers Merry et Pippin et frère d'armes avec Aragorn. Cependant l'Anneau ne cesse d'exercer une pression sur lui, pour le forcer à commettre un faux pas.


Je ne pourrais même pas vous dire quelle scène reste ma préférée, car je crois bien que tout le film est pour moi une seule et même scène, une scène parfaite.

Ce film est très parlant et très réussi, peut être parce que derrière la caméra, il y avait toute une équipe de gens aussi soudés qu'une seule et même famille, qui croyaient vraiment en tout ce qu'ils faisaient. Leur camaraderie se fait ressentir dans le film, et sans l'ombre d'un doute, sur le spectateur avisé capable de tenir plus de 1h30 sur un siège sans se sentir obligé de faire un commentaire ou de manger bruyamment du popcorn. C'est simple, lorsque je regarde le Seigneur des Anneaux, je suis heureux, et j'ai l’impression que tout le monde autour de moi l'est également, c'est presque magique.

L'univers du film ne s'explique pas, il faut se laisser baigner dans ce monde parallèle, jusqu’à se dire que tout ceci a vraiment existé un jour. Je ne peux que vous conseiller de lire également le livre, qui est une autre expérience par rapport au film, mais tout aussi sublime.


Je mets le Seigneur des Anneaux, la Communauté de l'Anneau, en tête de liste de mes films préférés! Je plains les personnes qui n'ont pas su se laisser emporter dans cet univers si beau, je n'arriverai décidément jamais à les comprendre.


ClemBurton

lundi 27 juin 2011

Cast Away - Robert Zemeckis

Je viens de finir de le regarder, à l'instant...attendez, laissez-moi finir ce paquet de mouchoirs.
Voilà c'est bon, je n'ai plus la vue brouillée par mes larmes, je peux commencer.


Alors, ce soir j'ai regardé Cast Away, ou Seul au Monde, de Robert Zemeckis, avec Tom Hanks et Helen Hunt en acteurs principaux (même si Tom Hanks monopolise les 3/4 du film, faut pas oublier les autres acteurs!)

Je n'ai pas eu l'occasion de le voir très souvent, par contre je me souviens encore de la toute première fois que je l'ai vu. C'était un après midi, mon frère l'avait acheté avec son argent et je suis tombé dessus par hasard. Il m'a demandé si je connaissais ce film, j'ai répondu non, alors il l'a mit dans le lecteur DVD, puis ma sœur est arrivée et on a tous les trois regardé le film.

Depuis cette toute première fois, je n'ai jamais cessé d'aimer ce film et de pleurer comme vous tous à la noyade de Wilson.


Cast Away possède une particularité bien à lui, qui rend le film si présent. Il ne possède que trois ou quatre pistes musicales, que l'on entend surtout vers la fin du film. Le reste du temps on entend le flux et le reflux des vagues, le soufflement du vent, le bruit des noix de cocos tombant bruyamment au sol.
Le son de l'océan ne cesse de m'occuper l'esprit, il est si mystérieux, si intense, apaisant.
Quant à la musique, elle a beau ne durer que quelques minutes, lorsque l'on entend la première note, on se sent tout de suite emporté. Cela colle parfaitement avec l'océan et au sentiment de drame qui habite ce pauvre naufragée contraint d'abandonner son seul et unique ami (un ballon de volley!!), à l'impitoyable courant marin. 


Je m'attarde ensuite sur le jeu de l'acteur, Tom Hanks en l’occurrence, qui est absolument magistral. Sa première nuit sur l'île, l’intensité de sa joie et de sa fierté après avoir fait son premier feu, sa solitude la nuit et sa rencontre avec Wilson
Wilson...un personnage bien énigmatique, un ami imaginaire mais le jeu de l'acteur est si réel que la balle de volley cesse d'être une simple balle, et devient une personne. Je revois encore Tom Hanks pleurer sur son radeau en lambeau après que Wilson se soit éloigné loin de lui.


Ma scène préférée reste le moment où ils ont enfin quitté l'île et que Tom Hanks tourne la tête de Wilson vers la silhouette de l'île qui disparaît peu à peu dans un épais nuage gris. 

La fin du film reste indispensable, malgré un ou deux petits moments de longueur. On doit comprendre que Helen Hunt a dû se marier et qu'elle doit l'oublier...etc (Helen Hunt a toujours su bien jouer les rôles de névrosée), mais tout cela se rattrape bien vite par la toute fin, où Tom Hanks sourit au chemin qui s'étend vers le rien du tout jusqu'au Canada, puis rideau.



Cast Away est un super film, qui resteras dans ma mémoire sans l'ombre d'un doute. Je ne le regarde pas tout les ans, mais à chaque fois que je le vois, le sentiment reste le même qu'à la première fois.


Clem Burton

mercredi 22 juin 2011

Dôme, écrit par Stephen King, lu par ClemBurton

Mon dernier livre en date, c'est le premier roman de Dôme, écrit par Stephen King que j'admire vraiment beaucoup. Je viens de le finir, ce matin!


  • Tout d'abord un petit résumé :

    C'est dans une petite ville paumée d'Amérique, qu'une chose extraordinaire se produit soudainement, un beau matin. Une chose invisible "tombe" littéralement au dessus de la ville, coupant les routes en deux, les arbres et les pauvres gaillards et animaux qui se trouvaient juste en dessous à ce moment là. La ville entière est coupée du monde et, forcément, les gens bloqués à l'intérieur commencent à devenir DINGUE au fur et à mesure que le temps passe.

    Stephen King est vraiment un maître lorsqu'il s'agit de poser un personnage, de le décrire, d’avancer avec lui, de faire en sorte qu'il soit détesté ou adoré. Il est aussi très fort pour décrire une situation de crise ou d'angoisse.

    • Commençons par les personnages :
    Certains d'entre vous qui ont lu le livre diront que ce ne sont ni plus ni moins que des personnages vu et revu et rerevu... moi pas. Certes, le méchant est bien méchant, pourri de chez pourri, et le gentil n'a rien à se reprocher ou presque. Nous avons une droguée, un ex-militaire, un deuxième conseillé qui se prend pour un dictateur, des jeunes cons vraiment cons comme on peut en voir à chaque coin de rue et d'autres jeunes qui semblent restés dans la norme.
    Autour de tout cela nous avons les genres de personnages qui peuvent peupler un petit village paumé comme Chesters Mill's. Des paysans à cotés de leurs pompes, des idiots qui ne savent pas comment utiliser une brosse à dent, des racistes et autres personnages qui apportent au final une touche bien réelle à l'ambiance générale.

    Attention, âme sensible s'abstenir!
    Ce livre n'est pas à mettre entre toutes les mains. Des gros mots, des insultes, des sous-entendus, des situations dégueulasses et des descriptions bien crues et vraies sont au rendez-vous.
    Vous vous attendiez à quoi? Même une petite ville tranquille devient l'anti-chambre de l'enfer lorsqu'elle ne peut compter que sur elle même pour survivre.

    Ce qui me plait le plus dans ce premier roman de Dôme, non seulement c'est la situation dans laquelle se retrouvent plongée la ville et les personnages à l'intérieur (c'est le genre d'idée que je trouve simple, mais vraiment efficace!) mais aussi le style de l'auteur!
    Chaque personnage à son propre style de narration. Lorsqu'on voit agir tel ou tel personnage, la narration va se mettre dans sa peau en quelque sorte, et va nous sortir des mots que seul le personnage pourrait réellement dire. Ainsi, le lecteur que je suis, s'est aussitôt senti emporté par l'histoire.

    Ce premier roman de Dôme nous présente donc tous les personnages un à un, en mettant l'accent sur plusieurs d'entre eux, et fait démarrer l'histoire, à la fois en douceur et au triple galop.
    Le Dôme tombe, d'accord, mais pourquoi? Comment? Ces questions n'auront pas de réponse à la fin du premier roman. Cependant à aucun moment je me suis ennuyé. Le suspens est omniprésent, les meurtres et les sales coups bas aussi. J'ai lu chaque page en voulant toujours en découvrir plus sur chacun des personnages, ce qu'ils allaient faire ou ne pas faire.

    Alors allez-y, si ce n'est pas déjà fait. Achetez-le, lisez-le et appréciez-le comme un festin de fin d'année! C'est un livre efficace, poignant et remplit de vérité.

     J'ai hâte d'aller lire la suite!